jean-christophe lagarde
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Les centristes sont désormais sur le pont pour les prochaines élections européennes mais, plus important, encore, pour défendre l’Union européenne et mener le «combat» (terme qui revient constamment dans leurs propos) contre les nationalismes et les populismes mais, surtout, pour un approfondissement de cette union.D’Emmanuel Macron qui veut une large coalition d’un axe central pro-européen en France et en Europe à François Bayrou qui parle de combat essentiel en passant par Laurent Hénart (coprésident du Mouvement radical), Jean-Christophe Lagarde (président de l’UDI) ou Christophe Castaner (délégué général de LREM), tous sont monté au créneau ces derniers jours pour parler d’Europe.Et que disent-ils?
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MoDem-UDI, la compétition entre centristes «de l’intérieur» et ceux «de l’extérieur»
Et si, in fine, Emmanuel Macron et LREM avait plus besoin des centristes «de l’extérieur», notamment ceux de l’UDI, que ceux «de l’intérieur», c’est-à-dire du MoDem.
Cette hypothèse, portée implicitement par Jean-Christophe Lagarde, le patron de l’UDI, n’est pas aussi incongrue qu’elle puisse paraître au premier abord.
Car, paradoxalement, la relation semble plus claire entre LREM et l’UDI qu’entre le MoDem et LREM et même entre l’UDI et le MoDem.
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Macron, l’homme qui divise le Centre
La séquence politique – toujours en cours – de sa démission du ministère de l’Economie, a fait d’Emmanuel Macron un révélateur particulièrement efficace de toutes les ambiguïtés et de tous les paradoxes des partis centristes ainsi que de leurs querelles et de leurs divisions.
D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas, ce sont bien ces querelles et ces divisions qui sont la principale origine, voire la seule, de la cacophonie actuelle entre l’UDI et le MoDem et à l’intérieur même de l’UDI.
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Bayrou se voit en grand réunificateur centriste
Une brève parue la semaine dernière dans le magazine l’Express se faisait l’écho d’un déjeuner entre François Bayrou et Hervé Morin.
Au-delà de cette rencontre qui n’est pas un événement ni une première depuis que les deux hommes se sont réconciliés, elle recouvre des objectifs différents pour chacun des deux hommes.
Si Morin entend utiliser le président du Mouvement démocrate dans son entreprise de déstabilisation de l’UDI et de destruction politique totale de son ennemi juré, Jean-Christophe Lagarde, Bayrou, lui, a un autre agenda.
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Présidentielle 2017. UDI: un programme présidentiel sans candidat!
Au micro de iTélé, Jean-Christophe Lagarde a expliqué que l’UDI était en train de préparer son programme «présidentiel et législatif».
Or, si la formation centriste a déjà investi de nombreux candidats pour les législatives, elle n’a aucun candidat pour la présidentielle et aucun processus actuellement n’est mis en route pour en désigner un.
Et il est pratiquement sûr qu’elle n’en aura pas…
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Sondages: l’axe central prend l’eau sur sa gauche
Alors que les personnalités de la Droite et du Centre de l’axe central (allant du gaullo-réformisme jusqu’au social-réformisme en passant par le libéralisme social et le social-libéralisme) maintiennent globalement leurs positions dans les baromètres de popularité (sauf pour les leaders d’une UDI de plus en plus atone), celles de la Gauche, c’est-à-dire du social-libéralisme et du social-réformisme sont actuellement en perte de vitesse.
Si c’est le cas depuis plusieurs mois pour Manuel Valls (social-réformisme), Emmanuel Macron (social-libéralisme) est désormais également touché avec une baisse parfois forte dans les derniers sondages publiés depuis la fin mai après des hausses quasi-continues.
Reste à savoir si celle-ci est un trou d’air passager ou l’amorce d’une tendance.
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Lagarde prêt à censurer le gouvernement avec la gauche radicale et les communistes
Jean-Christophe Lagarde a l’habitude de déraper, nous l’avons souvent écrit ici.
Là, la glissade est énorme puisqu’il affirme qu’il n’aurait aucun problème à voter avec les extrêmes pour faire tomber un gouvernement démocratiquement élu.
Dans une interview à Europe 1, le président de l’UDI a ainsi déclaré qu’il était prêt à voter une motion de censure proposée par la gauche radicale et l’extrême-gauche.
«S'il y a une motion de censure déposée par des gens de gauche, à moins qu'elle ne soit totalement déraisonnable dans son texte, nous la voterons», a-t-il en effet indiqué.
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Axe central: Macron, l’homme qui énerve les gardiens des temples
Tant à droite qu’à gauche et au centre, Emmanuel Macron a d’abord été accueilli avec bienveillance.
Puis il a été considéré avec un petit sourire moqueur aux lèvres avant de commencer à agacer.
Aujourd’hui, le sentiment qui domine l’entière classe politique est plutôt l’inquiétude d’où une montée de l’agressivité qui va souvent de pair à son encontre.
Car si certains prédisent un flop de son initiative En-marche – c’est-à-dire qu’il le souhaite ardemment! – c’est plutôt à un barrage anti-Macron que l’on assiste ces dernières semaines afin de contrer son ascension dans les sondages et la réalité même de l’espace politique qu’il veut incarner.
C’est le cas, d’abord, chez les gardiens des temples que sont les partis politiques où le «Macron bashing» est désormais la règle.
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Axe central, danger mortel pour les partis centristes?
Alors qu’ils devraient se féliciter de l’émergence d’un axe central où les réformistes de droite et les libéraux de gauche les rejoignent sur leurs positions, on constate que les partis centristes ressentent plutôt une grande peur que ces nouveaux venus ne les phagocytent avant de les avaler et de les faire disparaître dans une grande mouvance «centrale».
Car, oui, l’axe central devient de jour en jour une réalité même si elle ne l’est pour l’instant qu’au niveau d’une ligne politique et non de celui d’un regroupement dans une coalition ou dans un parti prêts à se présenter aux élections puis à gouverner ensemble.
Mais cette réalité profite surtout aux réformistes de droite avec Alain Juppé et aux libéraux et réformistes de gauche avec Emmanuel Macron et Manuel Valls.
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Axe central: ni racolage, ni unanimisme, ni auberge espagnole
L’axe central est une potentialité qui n’est pas encore une réalité politique.
Il résulte d’une constatation, à la fois, auprès des Français et auprès des courants politiques.
Celle-ci montre une convergence de vues et d’opinions entre des deux courants situés à gauche, la social-libéralisme et le social-réformisme, un courant situé à droite, le gaullo-réformisme ou la «centralité» (du nom que lui donnent Alain Juppé et ses amis) et le courant centriste qui est un libéralisme social.
Cet axe est central parce qu’il fait face à deux radicalismes à chacun de ses bords, celui de droite avec l’extrême-droite, la droite conservatrice, la droite radicale et la droite populiste, et celui de gauche, avec l’extrême-gauche, la gauche radicale et la gauche populiste.